Rencontre, Simon Procter
Simon Procter, que l’on connait comme un des plus
grand photographe de mode actuel, naviguant entre haute-couture et
peinture classique et entre Paris et New-York, présente en ce moment à
la galerie Framology une série d’instantanés Instagram pris autour du
monde. Reconnu pour avoir photographié les plus grandes personnalités,
stars hollywoodiennes et top-modèles internationaux à travers l’univers
de la mode et du showbiz, Simon Procter nous fait donc partager en ce
moment à l’occasion de cette exposition, une autre facette de sa
création. Le projet Under Lutetia, a été lancé à Paris en 2009 et
consiste à immortaliser jour après jour la vie de l’artiste et les temps
forts qui marquent son existence, à travers un journal photographique
expérimental et entièrement réalisé avec son iPhone. Comment un
photographe aussi reconnu en arrive t’il à exposer des photos
Instagram ? Tout le contraire de ses œuvres photographiques
sophistiquées…donc inconformiste, Simon Procter.
Simon Procter a grandi dans un petit village de mineurs dans le Nord de l’Angleterre, a étudié les Beaux-arts pendant plusieurs années avant de venir vivre à Paris à la fin des années 1990, où il développa sa technique photographique autour des défilés de mode et de leurs environnements architecturaux.Le célèbre magasin Colette à Paris décida immédiatement d’exposer son travail (exposition sponsorisée par les maisons Armani et Prada). Il retint alors l’attention des créateurs de Haute Couture Karl Lagerfeld et John Galliano avec qui il continue encore aujourd’hui de travailler en étroite collaboration. Un peu plus tard, la présentation de son œuvre Galliano Royal lors de sa première grande exposition internationale à Art Basel a été le plus grand succès de l’histoire de la galerie. Depuis Simon Procter a exposé dans un grand nombre de galeries et musées et son travail est présent dans de nombreuses collections prestigieuses. Parmi ses clients on compte le Boston Museum d’art contemporain, Nokia, Marriot Hotels, Adidas Y-3, L’Oréal Paris et Nike, Galeries Lafayette, Reebok, Montblanc, Banque National de Paris, et des collectionneurs privés…
Crumb : Quelle était la raison principale pour exposer vos photographies personnelles dans une galerie ?
Mon ami Christophe Menager, de Propos d ‘ Artistes [agence soutenant la création artistique contemporaine] en a eu l’idée et m’a présenté à Mathieu [Karst] qui est commissaire de la Galerie Framology . Juste une bonne énergie .
Comment avez- vous eu l’idée d’exposer vos photographies personnelles ?
Je pense que c’est un travail solide et un contrepoint intéressant à mes œuvres plus largement connues.
Avec la démocratisation d’Instagram, tout le monde peut devenir un photographe, et vous l’utilisez, alors que de nombreux photographes professionnels s’en plaignent.
Je n’étais pas au courant de cela . Je ne vois pas pourquoi quelqu’un se plaindrait de personnes prenant des photos et faisant de l’art . C’est une chose merveilleuse .
Que pensez-vous de la popularité d’Instagram ?
Je ne pense pas trop à ce sujet. Tout ce qui rend l’accès à l’art et son exposition plus simple pour les gens est bien. Cela ne change rien au fait que nous devons travailler dur pour être de bons artistes. La formation mentale d’un bon artiste et les processus créatifs sont les mêmes que toujours.
Quelle est la différence entre un photographe professionnel et n’importe quelle personne qui prend des photos ?
Je pense que c’est surtout une question de temps. J’ai de la chance parce que je peux passer presque tout mon temps à faire des photos ou penser aux photos que je vais faire. Ca vous donne un avantage pour aller plus loin, plus profondèment.
Simon Procter a grandi dans un petit village de mineurs dans le Nord de l’Angleterre, a étudié les Beaux-arts pendant plusieurs années avant de venir vivre à Paris à la fin des années 1990, où il développa sa technique photographique autour des défilés de mode et de leurs environnements architecturaux.Le célèbre magasin Colette à Paris décida immédiatement d’exposer son travail (exposition sponsorisée par les maisons Armani et Prada). Il retint alors l’attention des créateurs de Haute Couture Karl Lagerfeld et John Galliano avec qui il continue encore aujourd’hui de travailler en étroite collaboration. Un peu plus tard, la présentation de son œuvre Galliano Royal lors de sa première grande exposition internationale à Art Basel a été le plus grand succès de l’histoire de la galerie. Depuis Simon Procter a exposé dans un grand nombre de galeries et musées et son travail est présent dans de nombreuses collections prestigieuses. Parmi ses clients on compte le Boston Museum d’art contemporain, Nokia, Marriot Hotels, Adidas Y-3, L’Oréal Paris et Nike, Galeries Lafayette, Reebok, Montblanc, Banque National de Paris, et des collectionneurs privés…
Crumb : Quelle était la raison principale pour exposer vos photographies personnelles dans une galerie ?
Mon ami Christophe Menager, de Propos d ‘ Artistes [agence soutenant la création artistique contemporaine] en a eu l’idée et m’a présenté à Mathieu [Karst] qui est commissaire de la Galerie Framology . Juste une bonne énergie .
Comment avez- vous eu l’idée d’exposer vos photographies personnelles ?
Je pense que c’est un travail solide et un contrepoint intéressant à mes œuvres plus largement connues.
Avec la démocratisation d’Instagram, tout le monde peut devenir un photographe, et vous l’utilisez, alors que de nombreux photographes professionnels s’en plaignent.
Je n’étais pas au courant de cela . Je ne vois pas pourquoi quelqu’un se plaindrait de personnes prenant des photos et faisant de l’art . C’est une chose merveilleuse .
Que pensez-vous de la popularité d’Instagram ?
Je ne pense pas trop à ce sujet. Tout ce qui rend l’accès à l’art et son exposition plus simple pour les gens est bien. Cela ne change rien au fait que nous devons travailler dur pour être de bons artistes. La formation mentale d’un bon artiste et les processus créatifs sont les mêmes que toujours.
Quelle est la différence entre un photographe professionnel et n’importe quelle personne qui prend des photos ?
Je pense que c’est surtout une question de temps. J’ai de la chance parce que je peux passer presque tout mon temps à faire des photos ou penser aux photos que je vais faire. Ca vous donne un avantage pour aller plus loin, plus profondèment.
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